Et si : pourquoi le noir ?

"Nous voyons chaque jour des gens dénués de toute capacité de créer, de bâtir ou d'encourager leurs prochains. Des gens toujours absents quand il faut contribuer, affermir ou soutenir les bonnes initiatives. Mais curieusement toujours au rendez-vous pour dénigrer et détruire les bonnes réputations. Un comportement répugnant de ceux qui n'ont souvent rien d'intéressant à dire sur eux-mêmes." Zack Mwekassa

Est-ce l'environnement ou une estime de soi quasi inexistante qui produit chez le noir un tel comportement ? Il semble être entendu que c'est en ces termes qu'il faudrait poser la question afin de désigner le coupable idéal qui, dans l'esprit du noir est souvent l'Occident. Cependant, si c’était le contraire ? Si le problème du noir n’était pas plutôt une trop haute estime de lui-même, qui ne tient pas le teste de la réalité et qui, de ce fait, génère une frustration qui ne trouvera compensation que lorsque tous les autres noirs seront à sa botte ? le problème du noir n’est-il pas plutôt son manque d’humilité et sa duplicité. Tout le monde est aliéné sauf lui, tout le monde dans la matrice sauf lui, tous acquis au système sauf lui. Lui voit plus loin, plus haut, il est plus fort, plus beau et à pour lui la mission de le faire comprendre. Il maudit l’Occident, ne veut pas le copier mais imite ses mouvements, emploi ses médias et combat dans ses termes. Le noir est l’ami de ceux qui sont d’accord. Il exalte les leaders qui sont de son bord mais s’il née une étoile qui lui est contraire, il faut qu’elle disparaisse, purement et simplement. Le noir est romantique : il adore les mortels d’ascension fulgurante car leur chute identique est fatalement mortelle. Il distribue, mais ne crée rien, il partage, mais ne produit. Tel un lilliputien sur la tête de Gulliver, il dans son esprit le prince de l’univers mais en réalité, il est tout le contraire. Alors n’est-ce pas plutôt qu’en lui l’habitude de l’humiliation doit faire place au naturel de l’humilité ? Le noir qui dit « pure vérité » en lisant une parole telle, s’interroge-t-il pour savoir s’il n’est pas ainsi ou est-il en état de grâce devant un accord unanime. On est toujours le traître d’un autre, en somme ; et les lois qui régissent les actions de l’homme s’exercent aussi sur soi.

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