Migrants : Etat d'urgence de quitter la France



Quoique nous ayons chacun à notre échelle tenter d’inciter à plus d’ouverture ; quand nous avons, pendant les attentats précédents, tentés d’attirer l’attention des gens sur le fait qu’il y avait un seul fait indéniable : celui qu’on avait attenté à la vie de français, nous avons été accusés de faire le jeu d’un système dont on ignore la nature. Quand nous avons essayé de défendre la thèse selon laquelle une critique constructive des systèmes religieux est plus à même de provenir du cœur d’entre eux, on nous a mis dehors.

Dire que le problème du terrorisme est franco-français c’est oublier il n’y a pas que des français en France, et qu’avant d’être des binationaux, les français dont en parle étaient des étrangers ; qu’avant de subir le terrorisme en France, ils ont subi, dans leur pays, au-dessus de leurs dictatures respectives, la dictature économique de l’Occident, les guerres d’ingérence menées au nom des libertés, la protection des intérêts des sociétés occidentales sous couvert de défendre leurs droits, le viol par des soldats Français de leur population et le tourisme sexuels des pédophiles les plus pervers issus du fond de la Lorraine. En Occident, c’est le racisme ordinaire – mal renommé phobie – et l’extraordinaire – nommé Etat d’urgence – qu’ils souffrent et qui cristallise les tensions qui couvaient bien avant dans les caves françaises. Certes, il y a une peur des immigrés, pas en France, mais de France et de la France ; et le communautarisme est la réponse la plus confortable qu’ils aient trouvée pour se défendre contre ceux qui manifeste leurs soi-disant peurs par l’invective ou la violence.

Cela fait plus de dix ans que le Front National fait plus de vingt pourcents de voix au niveau national. On voudrait croire que ce sont les mêmes électeurs, ce n’est jamais le cas ! Qu’on veuille l’accepter ou non la base électorale se renouvelle mais les résultats eux ne changent pas.

Mais enfin qui permet qu’il y ait état d’urgence et qui décide que cette urgence est de mettre dehors l’étranger tout en assignant à résidence le citoyen français. Qui permet tout cela ? Le gouvernement ? Non ! Ce sont bien les français ! Ce sont des français que les terroristes visent et si les français au lieu de faire face ensemble se tapent dessus et sur les étrangers, c’est qu’ils n’ont rien compris et qu’ils sont au final aussi aveugles, sinon plus, que ce que Daesh en pense. Mais que voulez-vous ?! Il faut bien débattre ; il faut parlementer. Il faut des promenades, il faut marcher pour ne rien changer. Et pendant ce temps le bateau coule ; même, il n’y a plus de bateau quand on parle de la France.

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