Envie d'envol
Le ciel commence où le bonheur
s’apprête. Il est le début de l’inédit, la réponse à tous les mystères, l’infiniterrogation[1] qui
sacrifie au seul devoir d’être explorée et exploitée ; l’être dépourvu de
démence, adamantin devant l’entrain que suscitent nos manquements mais disposé
à l’attention, au temps et à la révérence ; celui qui tout à la fois réfute
les sources de l’obscur et les fondements de l’infinitésimal. Il est le refuge
du loup aux abois, de celui qui a faim et de celui qui boit ; la seule raison
de l’adhésion de ceux qui le déconsidèrent aux cultes de l’indifférence et du
silence bienveillant de l’atmosphère ; celui qui, fini et codifié selon ceux
qui l’ont diffamé, s’afflige dans son sanctuaire. Les intentions des habitants
de ce morceau de cauchemar à la dérive et sans motif décantent dans sa froideur
et nous descendent distordues selon celui qui les acquiesce. C’est l’empêcheur
de ma liesse, le réverbère de mes suppliques, astreignant mon assomption à sa
toute domination, ce sans la moindre observation de ce qui en moi dis « je
veux ! ». Me départir de ma planète et me remplir de l’air du vide
est mon désir le plus intense. Bien que n’étant pas l’éternel, j’ai les traits de
l’éternité. Aussi j’aspire à apprécier l’immensité de mon silence dans le
secret. Je suis la lisière de l’aube, j’apporte le grand matin. Aussi l’unique
conception qui puit être au-dessus de moi est la ponctuation finale qui
parachèvera ma vie.
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