Mon beau voyage
Conclusion : Nous
devrions être plus regardants sur le choix de nos divertissements. J’ai
regardé un film aujourd’hui. Pas par envie particulière, ni même par
cinéphilie, juste pour tuer huit heures de trajet et réviser quelques
classiques soporifiques que l'on se doit de méconnaitre pour être mal vue de sa compagnie. Quels
classiques, quelle importance ? Le fait est que l’effet qu’ils m’ont fait me manquait. J’avais la
banane du joker et l’envie pressante de dire à ma femme que je l’aime,
mais aussi combien je suis heureux qu’elle soit entrée dans ma vie ; de la prier de ne pas
en sortir. L’envie d’être un homme meilleur pour ma famille et mes amis. Je me
suis dit que ce serait le plus beau cadeau que le ciel puisse me faire de ne
pas m’enlever ce sentiment étrange et que je réapprenne à aimer le ciel gris.
Oui, le ciel d’aujourd’hui était d’un gris magnifique, et pendant que je
quittais la ville de Paris, je songeais que les deux cheminées le polluant
n’enlèveraient jamais à la beauté qu'elle a héritée des plumes aussi classiques
que ce mauvais ciné. Je suis décidément dans un bon jour. J’ai envie d’écouter
« les feuilles mortes » et même si cela m’est impossible sur le moment, ce
n’est pas grave. Je sais, cependant, que ce doux sentiment s’amenuisera avec le temps. Je
l’ai déjà ressenti avant et je sais que demain je chercherai encore une autre
échappatoire. Je comprends mieux les amateurs de football et ce que ce sport
leur offre ; j’ai péché d’être condescendant envers eux, je l’admets.
Cependant, je pense pertinemment que le sport est le moyen par excellence de se
divertir à peu de frais, et qu’il faut dans la mesure du possible l’élever, et avec
lui, ses supporteurs. Il faudrait plus de Kapernick, par exemple. Mais Le bus tangue,
l’envie de vomir me reprends, je dois m’arrêter d’écrire.
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