Racisme : grande question
Il y a fort à
parier que si le racisme venait à disparaitre, la réaction à celui-ci, mal
nommée « racisme anti-blanc » disparaitrait aussi avec lui. L’erreur des
braves gens tagués « anti racistes » et des pauvres pantins de l’Etat
maladif qu’est à présent la France est souvent de penser que ce genre de
questions se prête à une discussion paisible et que celle-ci, pour peu qu’elle
se tienne pourrait se dérouler en toute équité. Que « les noirs détestent
allègrement les blancs et les blancs à leur tour s’autorisent à détester à leur
aise les bamboulas, les pakis et les bridés ; et alors ?! La
politique du tout et tous chez tout le monde, à tous les prix, conduite par les
partisans d’une mondialisation incontrôlée, en ôtant jusqu’à l’idée de
souveraineté aux pays les plus touchés par ce phénomène, génère forcément un
rejet de l’immigration doublé d’une nouvelle forme de racisme envers tout immigrant,
qui n’est en fait que la somatisation d’une peur profonde : celle du
changement. Il se dessine alors de façon insidieuse un racisme de tous contre n’importe
qui, normal car tout le monde cherche un bouc émissaire ! » En fait,
non ! Parce que le racisme précède la mondialisation et que son parangon –
l’esclavage – a établi le noir comme le bouc émissaire d’excellence. Même la
péjoration des termes décrivant l’homme blanc est de la connotation négative qu’a
acquis cet homme avec un fouet au fil des décennies, quand le noir est le
diable par défaut.
Le noir est le
diable et c’est bien connu. Quand le diable n’est pas son compère, c’est son
père. Il est certainement diabolique. En toute culture, chaque nation, tout
concours, chaque situation ; « en toute terre qui ne soit pas le
Canada » me disait-on. Il ne peut s’intégrer sans renier cette nature
vilaine, ni prétendre à l’acculturation. Mais dans cette acculturation, dont le
« a » préfixe privatif, prétend qu’il y a à nous côtoyer le risque de
perdre sa culture, ce qu’on récuse, c’est le noir, ce qu’on accuse son odeur,
son teint, son or que l’on (français) dit être sien. On s’accapare notre
histoire, elle orne les musées français mais dieu reviendra bien avant que Grévin
ait ciré cent noirs. Cent seulement, cent dans soixante millions, c’est d’un
insignifiant ! Quand les pot-au-feu marmitonnent dans les chaumières qui tiennent
encore, bien que j’en abhorre les effluves, l’odeur du dia de ma patrie me
manque au nez. J’ai cheminé dans tout Paris ; des cheminées n’échappent
plus qu’un brouillard sombres qui plonge mon cœur en un automne éternel. Au
final, ce dont le « a » nous prive, c’est nous !
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